vendredi 10 octobre 2008

Miris



Je n'arrive pas à la mettre droite, mais voici Miris avec ses trois cocottes



Et Miris de face !
Miris

Miris est notre super nounou. Elle a 34 ans et a un fils de 15 ans, Nadson. Ils habitent tous les deux dans le quartier, dans une petite maison bien calme et confortable. Nadson est bon élève, sauf en anglais, et aimerait devenir militaire ou être dans la marine, ce qui ne plaît pas beaucoup à sa maman. Il va à l’école le matin et reste à la maison l’après-midi, à regarder la télé ou à travailler, pour ne pas traîner dans la rue où on peut faire de mauvaises rencontres.

Miris nous a été présentée cet été en France par des anciens coopérants dans le quartier. Elle s’était occupée de leurs 5 enfants lorsqu’ils sont revenus vivre à Bahia pendant 4 ans. L’avantage est qu’elle connaît un peu les français et qu’elle comprend un peu notre belle langue : pour débuter, c’est quand même mieux ! Elle pourrait ressembler à une malgache, ce qui nous la rend encore plus familière.

Dès notre arrivée, elle a été aux petits soins pour nous, dormant avec son fils chez nous pour la première nuit, nous emmenant faire des courses dans le quartier, nous donnant les quelques règles du jeu à savoir tout de suite (laver les fruits avec de l’eau de Javel, toujours bien nettoyer parterre…). Elle s’occupe maintenant de nos deux filles, ainsi que de Maguelone, la fille des Blanchard (10 mois).

Elle nous surprend par son efficacité : tout en veillant sur les filles, elle arrive à faire la lessive (à la main, dans notre cour où se trouve le lavoir), préparer le repas de midi et faire un peu de ménage… en une matinée ! Et bien sûr cela est normal : c’est le rôle des nounous ici. Elle me demande de ne pas faire la vaisselle du petit déjeuner avant de partir (vieux réflexe !) car elle peut le faire.

Elle est pleine de bonnes idées et a aussi de bons réflexes. L’autre jour, elle avait couché les 2 petites et était avec Suzanne dans la cour derrière la maison quand un coup de vent a claqué la porte : elles se sont retrouvées enfermées hors de la maison. Miris a donc escaladé la grille de la cour et est passé chez le voisin qui lui a ouvert la porte, puis elle est allée prévenir les Wattinne qui travaillent à côté. Damien est venu nous trouver à la paroisse, et je suis vite allé à la maison avec lui.
Arrivés devant la grille côté rue, nous avons appelé, mais rien : où était-elle donc ? J’ai escaladé à mon tour la grille pour passer dans la cour de devant, et j’ai crié à travers la porte : Miris me répondait depuis la cour de derrière ! Elle était donc revenue et était repassée par chez le voisin pour retourner auprès de Suzanne qui, à vrai-dire, s’était un peu inquiétée d’être restée seule ! Super Miris !

Une fois que j’ai réussi à attraper les clés qui étaient derrière la porte, j’ai ouvert et je suis allé les délivrer : les petites dormaient toujours et Suzanne était bien content d’être avec sa Miris, mais aussi de retrouver son papa !

Une perle, je vous dis, cette Miris !


2 commentaires:

Wilders a dit…

Bonjour à toute la famille Perrier. Nous sommes heureux de voir que vous êtes enfin au Brésil et que tout se passe pour le mieux. Bravo pour votre blog que nous allons suivre avec attention. Nous pensons bien à vous.
La famille Wilders

Anonyme a dit…

Bravo d'avoir fait le pas en famille pour une aventure aussi riche...
Merci pour tous ces détails qui nous permettent de partager un peu votre vécu.
Bien amicalement à vous quatre
Anne-Marie et Pierre