L'éclosion des bébés tortues...
vendredi 30 janvier 2009
L'avez-vous reçu ?
Avez-vous reçu notre premier rapport missionnaire ?
Merci pour les petits messages reçus ...
Nous sommes toujours très heureux d'avoir de vos nouvelles et vos réactions, même dans le froid et avec les microbes !
Vous pouvez écrire sur lathilde.perrier@wanadoo.fr et nous vous répondrons avec joie.
Merci pour les petits messages reçus ...
Nous sommes toujours très heureux d'avoir de vos nouvelles et vos réactions, même dans le froid et avec les microbes !
Vous pouvez écrire sur lathilde.perrier@wanadoo.fr et nous vous répondrons avec joie.
31 ans le 21 décembre, sous le soleil...
Un anniversaire différent des autres années : sous le soleil, loin de nos familles françaises mais entourée de nos nouveaux amis Brésiliens... avec une bénédiction personnelle avec des chants et de l'eau (ce que Suzanne attend avec impatience à chaque messe) à la fin de la messe dominicale car le 21 tombait un dimanche.
Très touchée par les petites attentions des uns et des autres, em particulier par le pantalon "mode" offert par 4 soeurs du soutien scolaire (Cristina, Cristiana, Cristiane et Kelma).
Merci à Miris d'avoir fait, en cachette, de belles créations (avec des graines, du riz, des haricots, du papier, des pâtes lettres) avec les 3 filles pour décorer la maison !
Merci pour les appels et messages de France !
J'avais organisé un petit goûter...
Mathilde
vendredi 9 janvier 2009
Il est paru !
Voilà, il doit être arrivé chez vous à présent !
Chers parrains et donateurs pour notre mission, notre rapport missionnaire a dû vous arriver comme cadeau de Noël légèrement en retard.
Nous sommes très heureux de vous partager à travers ces quelques pages ce que nous avons vécu au cours des premiers mois de notre mission. Nous espérons que vous avez pris plaisir à lire ces pages et nous serons ravis de continuer à vous envoyer des nouvelles si vous êtes parrains (http://www.fidesco.fr/).
La prochaine parution est prévue pour Pâques environ, nous commençons la rédaction bientôt !
Si vous avez des remarques, des idées, des souhaits, n'hésitez pas à nous en faire part !
mercredi 7 janvier 2009
Une prière vraiment universelle
Pour les messes de Noël, sur une idée de Ghyslaine Huc (joyeux anniversaire !!!), nous avons rédigé la prière universelle et elle a été lue dans notre paroisse aux Alagados, à Chatou, paroisse des parents de Mathilde, et à Reims, dans la paroisse des parents de Sébastien.
Voilà une belle occasion de vivre l'universalité de l'Eglise.
Pour ceux qui ne les ont pas entendues, voici les intentions :
Pour le 24 décembre :
Prions pour le monde et ses dirigeants, afin que grandisse la paix par un meilleur partage des richesses, des terres et des fruits du progrès, dans le respect de l’Homme dans toutes ses dimensions et dans toutes les étapes de sa vie.
Prions pour l’Eglise, afin que ses responsables guident avec droiture le peuple des croyants, et qu’elle grandisse dans la foi en la Trinité, l’espérance d’un monde meilleur toujours à créer, et la charité par le service et le regard d’amour porté sur tous nos frères.
Prions pour ceux qui ne trouvent pas de place dans notre coeur encombré. Que nos yeux s’ouvrent sur leur valeur aux yeux de Dieu qui fait leur richesse, et aue nos coeurs s’appauvrissent pour être disponible et mieux les accueillir.
Prions pour notre paroisse, afin qu’elle soit renouvelée dans sa foi par la Bonne Nouvelle de Noël et rayonne à travers ses paroissiens et ses nombreuses actions de la beauté du message de l’Evangile.
Pour le 25 décembre :
Prions pour les missionnaires à travers le monde. Que la joie de Noël les fortifie dans leur témoignage et comble les coeurs de leurs familles dont ils sont éloignés, et que tous restent confiants dans la beauté et la nécessité de leur mission.
Prions pour que le peuple de l’Eglise soit témoin de la Lumière à travers le monde et dans le monde, fidèle à sa vocation reçue par la baptême et poussé par l’ardeur et la beauté du message dont il est porteur.
Prions pour les familles réunies en cette période de fête. Que l’amour qui les unit soit une source de force et de joie, comme un précieux trésor dont il faut prendre soin et enseigner la valeur aux jeunes générations.
Prions pour que grandisse notre docilité à l’Esprit Saint. Que notre coeur reste ouvert au plan surprenant que Dieu a pour nous, plein de confiance dans l’infaillibilité de sa Bonté et de son Amour pour nous.
Voilà une belle occasion de vivre l'universalité de l'Eglise.
Pour ceux qui ne les ont pas entendues, voici les intentions :
Pour le 24 décembre :
Prions pour le monde et ses dirigeants, afin que grandisse la paix par un meilleur partage des richesses, des terres et des fruits du progrès, dans le respect de l’Homme dans toutes ses dimensions et dans toutes les étapes de sa vie.
Prions pour l’Eglise, afin que ses responsables guident avec droiture le peuple des croyants, et qu’elle grandisse dans la foi en la Trinité, l’espérance d’un monde meilleur toujours à créer, et la charité par le service et le regard d’amour porté sur tous nos frères.
Prions pour ceux qui ne trouvent pas de place dans notre coeur encombré. Que nos yeux s’ouvrent sur leur valeur aux yeux de Dieu qui fait leur richesse, et aue nos coeurs s’appauvrissent pour être disponible et mieux les accueillir.
Prions pour notre paroisse, afin qu’elle soit renouvelée dans sa foi par la Bonne Nouvelle de Noël et rayonne à travers ses paroissiens et ses nombreuses actions de la beauté du message de l’Evangile.
Pour le 25 décembre :
Prions pour les missionnaires à travers le monde. Que la joie de Noël les fortifie dans leur témoignage et comble les coeurs de leurs familles dont ils sont éloignés, et que tous restent confiants dans la beauté et la nécessité de leur mission.
Prions pour que le peuple de l’Eglise soit témoin de la Lumière à travers le monde et dans le monde, fidèle à sa vocation reçue par la baptême et poussé par l’ardeur et la beauté du message dont il est porteur.
Prions pour les familles réunies en cette période de fête. Que l’amour qui les unit soit une source de force et de joie, comme un précieux trésor dont il faut prendre soin et enseigner la valeur aux jeunes générations.
Prions pour que grandisse notre docilité à l’Esprit Saint. Que notre coeur reste ouvert au plan surprenant que Dieu a pour nous, plein de confiance dans l’infaillibilité de sa Bonté et de son Amour pour nous.
Le dernier des Muriçocas...ou des mosquitos
Témoignage :
« La différence justifie-t-elle l'exclusion ?
Je crois que je suis le dernier. Ils ont banni ou chassé tous les miens. Pourquoi ces gens-là ne tolèrent-ils pas notre présence ? Pourquoi mettre ces barrières entre nous ?
D'accord, nous ne sommes pas du même milieu. Oui, leurs parents leur ont appris à se tenir droit, à marcher le buste fier. Oui ils parlent bien, ils ont plein d'objets chez eux. Et moi, et nous, rien de tout ça. Alors ils ont décidé que n'avions pas le droit d'exister.
La différence, le fait que nous ne soyons pas semblables, sans doute.
Oui, nous vivons plus souvent dehors que dedans. Oui, nous avons beaucoup de rejetons et nous en prenons difficilement soin. C’est vrai que ces gens-là ont peur d’être malades à cause de nous. C'est vrai qu'on boit beaucoup chez nous aussi. Une manière de vivre qu'ils critiquent, alors qu'on les voit bien avec leurs bières le dimanche dans la rue. Est-ce une raison pour pratiquer une telle extermination ? Parce que c'en est une.
La ville peut décider de nous chasser, de nier notre existence, mais ce serait oublier que nous sommes là si nombreux justement parce qu’il y a une ville. Et assez d’eau pour nous.
Et maintenant, je crois que je suis le dernier, en tout cas par ici. Il y eu cette terrible chasse, où tout le monde s’est mis à nous poursuivre. J’ai évité tous les pièges, j’ai pu me cacher pour attendre. La faim m’a poussé à sortir de ma cachette, et maintenant, je sais que je suis repéré.
La chasse a repris, je vois les lumières qui s'allument, les armes qui sillonnent l’air à ma recherche. Bientôt ils vont sortir le gros arsenal. Est-il bien nécessaire, messieurs dames, de déployer autant de technologie pour exterminer une race d’individus que vous jugez nuisibles simplement parce qu’ils sont différents ?
Je suis le dernier des Muriçocas, j’ai lutté bravement. Peut-être ces gens-là sont-ils vraiment supérieurs, parce qu’ils vont réussir leur coup. Qu’on le dise bien fort : les Muriçocas étaient braves et ils TZZZZZIC »
NDLR : ce témoignage poignant du dernier des Muriçocas a été recueilli de manière assez floue par ondes de pensées. Il a été interrompu brutalement par un court-circuit d’origine électrique, sans doute dû à une électrocution. Chaise électrique, tazzer ? Difficile à déterminer. Tout indice pour essayer de retrouver l’individu sera le bienvenu.
« La différence justifie-t-elle l'exclusion ?
Je crois que je suis le dernier. Ils ont banni ou chassé tous les miens. Pourquoi ces gens-là ne tolèrent-ils pas notre présence ? Pourquoi mettre ces barrières entre nous ?
D'accord, nous ne sommes pas du même milieu. Oui, leurs parents leur ont appris à se tenir droit, à marcher le buste fier. Oui ils parlent bien, ils ont plein d'objets chez eux. Et moi, et nous, rien de tout ça. Alors ils ont décidé que n'avions pas le droit d'exister.
La différence, le fait que nous ne soyons pas semblables, sans doute.
Oui, nous vivons plus souvent dehors que dedans. Oui, nous avons beaucoup de rejetons et nous en prenons difficilement soin. C’est vrai que ces gens-là ont peur d’être malades à cause de nous. C'est vrai qu'on boit beaucoup chez nous aussi. Une manière de vivre qu'ils critiquent, alors qu'on les voit bien avec leurs bières le dimanche dans la rue. Est-ce une raison pour pratiquer une telle extermination ? Parce que c'en est une.
La ville peut décider de nous chasser, de nier notre existence, mais ce serait oublier que nous sommes là si nombreux justement parce qu’il y a une ville. Et assez d’eau pour nous.
Et maintenant, je crois que je suis le dernier, en tout cas par ici. Il y eu cette terrible chasse, où tout le monde s’est mis à nous poursuivre. J’ai évité tous les pièges, j’ai pu me cacher pour attendre. La faim m’a poussé à sortir de ma cachette, et maintenant, je sais que je suis repéré.
La chasse a repris, je vois les lumières qui s'allument, les armes qui sillonnent l’air à ma recherche. Bientôt ils vont sortir le gros arsenal. Est-il bien nécessaire, messieurs dames, de déployer autant de technologie pour exterminer une race d’individus que vous jugez nuisibles simplement parce qu’ils sont différents ?
Je suis le dernier des Muriçocas, j’ai lutté bravement. Peut-être ces gens-là sont-ils vraiment supérieurs, parce qu’ils vont réussir leur coup. Qu’on le dise bien fort : les Muriçocas étaient braves et ils TZZZZZIC »
NDLR : ce témoignage poignant du dernier des Muriçocas a été recueilli de manière assez floue par ondes de pensées. Il a été interrompu brutalement par un court-circuit d’origine électrique, sans doute dû à une électrocution. Chaise électrique, tazzer ? Difficile à déterminer. Tout indice pour essayer de retrouver l’individu sera le bienvenu.
Tu me manques
Tu me manques
Nous avions l’habitude de nous retrouver pour les fêtes de fin d’année, toi et moi, mais aussi en famille, avec des amis... Toi, ma compagne des jours d’hiver, toi dont le parfum me manque, avec ta peau dorée, et parfois ce petit secret que tu cachais et que j’avais trop rarement le bonheur de découvrir.
Quand tu es là, c’est toujours la fête, que nous soyons 2 ou 15 à table, tu mets une ambiance joyeuse. Les enfants évidemment t’adorent et s’empressent de finir leur repas pour mieux profiter de toi...
Ah oui, tu me manques, ma galette à la frangipane !
Mais quand je rentre, promis, on rattrapera le temps perdu !
Nous avions l’habitude de nous retrouver pour les fêtes de fin d’année, toi et moi, mais aussi en famille, avec des amis... Toi, ma compagne des jours d’hiver, toi dont le parfum me manque, avec ta peau dorée, et parfois ce petit secret que tu cachais et que j’avais trop rarement le bonheur de découvrir.
Quand tu es là, c’est toujours la fête, que nous soyons 2 ou 15 à table, tu mets une ambiance joyeuse. Les enfants évidemment t’adorent et s’empressent de finir leur repas pour mieux profiter de toi...
Ah oui, tu me manques, ma galette à la frangipane !
Mais quand je rentre, promis, on rattrapera le temps perdu !
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